Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Il faut au moins cela pour mettre un peu d'ordre sur l'année écoulée et se remettre en marche.

D'abord laisser le stylo caresser les feuilles de son encre, faire des ratures recommencer, puis enfin passer au clavier.

C'est la rentrée...

Devant son collège, il n'est pas fier, mon petit Homme. Tout l'été il paniquait dès qu'il pensait au collège.

Moi j'ai mon CDI de béquille à roulette, des horaires de fou et toujours un fiston alterné.

Pour finir je reste coincé dans cette région que j’exècre.

Si je vous fais ce bref résumé c'est que je viens de vivre des moments peu plaisants, des désillusions amères. Je ne me sens pas prêt à les revivre tout de suite même pour une quelconque cohérence dans mon récit.

De toute façon, je reviendrai plus tard sur les événements qui se sont déroulés ces derniers mois. Chaque chose en son temps!

Pour l'heure Alban entame à pas feutrés une deuxième partie de sa vie : l’adolescence !

Cela je l'attendais avec impatience.

Je continue à lui écrire sur ce blog, mais plus de la même façon. J'ai juste pris l’habitude de lui raconter ma vision de nos vies.

De plus quand il le lira, (dans plus très longtemps maintenant) Il aura toute l'histoire. Pas uniquement celle qu'il a oublié mais aussi celle qu'il s'est forgé. Il pourra comparer sa vérité à la mienne .

Enfin, il s'est passé tellement de choses terribles dans la société en peu de temps depuis Charlie jusqu'à l'avènement de Trump, qu'il trouvera peut-être intéressant d'avoir un témoignage de notre quotidien pendant que les valeurs morales se désagrègent, que le racisme fleuri et que la société qui m'a vu grandir meurt peu à peu.

Tout ça pour dire que c'est reparti, un peu plus grand, un peu plus mûr, mon fils entame devant le collège le regard humide une nouvelle partie de sa vie...