Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

J'suis quoi moi ?

Des fois je me pose la question, devant mon miroir quand je me rase, c'est dire si je ne me la pose pas tous les jours.

 

je suis :

Un corps (un peu d'occas), un esprit qui cherche une raison.

 

Un p'tit bout, blond comme les blés qui pédale sur son tracteur à Vez, un ado d'une timidité maladive qui cherchait le mode d'emploi pour effleurer les filles.

Un jeune homme qui découvre dans le travail que sa raison a une voie.

 Une ribambelle de souvenirs accumulés,un ensemble de non sens, de contradiction, de mauvaise foi.

J'suis un peu des femmes que j'ai croisé, certains espoirs déçus et quelques draps froissés.

En y réfléchissant je ne suis pas grand chose, quelques peccadilles, tout juste quelques éclaboussures de vie.

 

Et pourtant comme vous je suis un miracle.

 

Il a fallut que quelques milliards d’étoiles entrent en combustion et fabriquent (des millions d'années durant) les matériaux nécessaire pour pouvoir rêver la vie.

Autour d'une de ces étoiles, il est question de poussières, de p'tits machins qui s'agglutinent, grossissent et se rentrent dedans.

Quelques gros objets émergent et leurs volumes leurs permettent d'attirer encore plus de poussières.

Seules les plus grosses résistent et deviennent des protoplanètes.

 

Comme il n'y a pas assez de place pour tout le monde, ça joue des coudes.

 

Parfois quelques planètes se rencontrent et redistribuent les cartes.

A force de collisions et de rebonds tout se stabilise.Les agressions se font moins nombreuses.

De protos elles passent à planètes.

 

Elles sont maintenant 9 heu non 8... à la niche pluton.

Certaines énormes et gazeuses d'autres petites et rocheuses avec pour quelques unes des dizaines de lunes gravitant autour.

Une petite « touchette » avec une mystérieuse inconnue, fait émerger la lune.

Un gros caillou extermine les premiers locataires, puis nous voilà.

 

Lorsque je pense aux forces presque inimaginables qui on permis à l'homo sapiens de se tenir sur ses pieds j'en reste sans voix.

 

Puis j'ouvre mon poste et j'entends le monde hurler sa douleur sous le poids du sang versé.

Il est ma fois étonnant que l’espèce la plus évolué sur terre passe son temps a vouloir se massacrer...

J'arrive pas à le comprendre.

 

Finalement je crois que je sais qui je suis.

 

Je suis un être qui déteste le verbe avoir...

 

 

Kappa-Cassiopeiae-Spitzer.jpg

 

 

 



21/09/2016
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