Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Le bonheur du goût de la pâte à tartiner sur la langue

L'odeur du plat de lasagnes dans le four

Le goût des crêpes de mémé tout juste sorties de la poêle

Toutes les odeurs, toutes les saveurs de ses plats préférés font pousser la bidouflette de mon fils, comme la mienne avant lui.

Je me souviens de mes jeunes années, victime des quolibets à ce sujet.

Je ne voudrai pas que ça lui arrive, mais difficile de trouver ailleurs le réconfort que procure le boire et le manger.

Surtout de façon aussi immédiate.

Un petit gâteau contre les petites peines, un ventre plein pour se défendre des difficultés de la vie....

Le combat pour contenir son appétit est bien trop inégal pour celui qui aime la bonne chère!

Alors, plutôt que de se tourner vers les complexes et les interdits, nous rigolons de cette bidouflette que nous avons parfois du mal à traîner. Elle fait partie de nous.
    

Pourtant tout espoir n'est pas perdu!

A midi nous n'avons mangé qu'un hot dog au lieu de deux.

Il ne faudrait pas trop lui facilité la vie tout de même à cette bidouflette ….