Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Ça brûle les doigts, tous les petits mots que je poste sur ce blog jour après jour.

Assis derrière le portable mes mains s'agitent et racontent des histoires.

Je ne peux arrêter ce flot continue d'idées qui s'échappe de mon bras.

Depuis que je n’écris plus que pour moi, on peut me lire, me juger, me toucher...

Attention! Je ne me fais pas de films et si 30 personnes suivent mes pitreries j'en serais content. Ces 30 là, à mes yeux seront importants.

D’ailleurs je ne tape pas sur mon clavier pour être célébré mais parce que ça me brûle les doigts.

J'ai tellement de questions en tête que je vais en user les touches de l'ordinateur.

La première concerne le bonheur.

Avant j'avais des copines, de l'argent, une moto pour m'évader comment ce fait-il que je n'ai jamais été aussi heureux que maintenant, survivant dans la précarité avec mon fils et l'aide de deux anges gardiens?

Comment ce fait-il que le moindre de ses sourires compense instantanément tout ce que j'ai perdu?

Je continuerai encore longtemps à poser mes questions sur l’écran, car la personne pour laquelle j’écris, c'est toi mon enfant...