Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Pourquoi tu laisses faire ça Facebook ?

Je dois être trop sensible mais je pleure quand je te lis.

 

Entre les salauds qui m'expliquent comment il faut que les enfants musulmans mangent.

 

Les « vrais » français qui par racisme, m'expliquent que le monde serait plus beau sans les noirs et les arabes.

 

Les grands de ce monde qui ne laissent à la populace que des miettes .

 

Je pleure à chaque phrase, toutes tes agressions gratuites me détruisent chaque jour un peu plus.

 

Car pour moi tous ces gens sont avant tout mes frères humains et comment puis-je me regarder en face quand je les vois ainsi manipulés !

 

Je te hais Fb pour permettre tout ça et c'est pour cette raison que ce soir je te quitte.

 

La liberté d'expression se mérite. Aussi, quand je lis qu'un fanatique explique qu'un enfant doit être brimé pour sa religion je souffre.

 

Lorsque je vois la haine se déverser jour après jour, je manque d'air.

 

Je dois t'avouer que les jolies photos de ma mère me montrant Agen, celles de ma tante qui revient de son lointain voyage pour partager des moments exceptionnels avec ses enfants ou les beaux tableaux de ma nièce, ne protègent pas mon cœur.

 

Pourtant tu m'as rendu ma cousine, avec qui je converse parfois et que j'admire au milieu de ses chevaux.

 

Même les nouvelles de ma sœur si loin de moi, ne sont pas suffisantes pour me forcer à te supporter...

 

Car en toi se cache toute la bêtise du monde, tous ces gens anonymes derrière leurs écrans qui fustigent, jugent et détruisent.

 

Chacun de leurs mots me blesse et me mine, et comme le disait à son époque ma fantôme de sœur « Je ne peux regarder la misère du monde sans mourir un petit peu ».

 

Je te maudis Facebook pour laisser passer tout ça,car lorsqu' on ouvre un robinet on est responsable de l'eau qui coule...

 

J'étais venu vers toi avec le cœur plein de joie reconnaissant de me permettre de communiquer avec les miens.

 

Mais le prix est trop lourd, pour continuer à te supporter d'autant plus que tu te sers de moi, tu me vends comme une marchandise et dissèques mes envies et mes besoins.

 

De toute façon tu as déjà fait ton beurre sur mon dos et te quitter ne changera rien...

 

Tu es bien trop cynique pour t'en émouvoir, après tout ce n'est qu'une âme qui souffre et tu en possèdes déjà tant...

 

 

 

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10/11/2016
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