Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Un jour en traînant sur facebook, la page concernait les «anciens» de mon premier travail, je vis un joli visage au sourire franc, au regard rêveur et aux cheveux blonds. Je fus surpris quand on se mit à discuter.
Qu'est ce qu'une jolie fleur comme elle pouvait avoir à dire à un vieil ours comme moi?

Je me suis rapidement rendu compte que les soirs de pleine lune, elle aussi pouvait avoir ses coups de chaleurs et ses moments de délire. Une adepte des autocollants dans les commentaires. Elle faisait faire tout et n importe quoi à un petit personnage qui ressemble à Stitch. Voilà d’où vient son surnom. Je sais, pas très original.

Elle habite à l' autre bout de la France, en harmonie avec sa voisine zen. Une femme pleine de bonnes vibrations, axée sur la relaxation. Toutes deux s’épaulent pour avancer dans la vie.

On a partagé, appris à se connaître peu à peu. Ce qui est troublant, c'est que nous avons été élevé dans la même ville, étudié dans la même école, elle a même eu ma mère comme enseignante.

Depuis on papote régulièrement.
Elle a toujours un regard bienveillant sur les gens, et un petit grain de folie qui l' aide à faire passer ses coups de gueule.

Tous les deux on est loin de notre enfance , c'est peut être un point commun.

Une autre chose particulière, elle voit toujours le bon côté des gens, elle le cherche et s'y accroche pour faire la vie plus belle. Pourtant elle paraît surprise lorsqu'on fait la même chose avec elle. Si on lui parle de ses qualités, il y a de fortes chances de voir son Stitch débarquer et nous faire ses «cabrioles» pour détourner l'attention.

Je me suis habitué à lui parler, à regarder les mots d'espoir qu' elle dépose sur sa page.
Du coup, j' aime pas quand elle est malade. Maintenant quand ça arrive c'est un peu moi qui m’enrhume.