Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Les tribulations d'un papa qui se prenait pour une maman

Un pied devant l'autre.

 

 

Plus jeune, l'été, il m'arrivait fréquemment de parcourir à pied les 8 kilomètres me séparant de mon travail . C'était un choix.

 

Je marchais à travers les champs et les sous- bois de la campagne picarde.

 

Chaque fois que mon corps atteignait sa vitesse de croisière et qu'il n'avait plus besoin de moi pour avancer, mon esprit se mettait à vagabonder. Je m' éloignais du quotidien pour me retrouver dans mes pensées.

 

Je réfléchis mieux en marchant, ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas, toujours est-il que mon esprit est plus ouvert en mettant un pied devant l'autre que connecté à mes habitudes. Parfois au détour d'un ru, sentant les odeurs matinales de la forêt j'étais bien et parfaitement à ma place.

 

Lorsque j'arrivais au travail, il y avait un décalage entre le calme qui m’habitait et le stress des collègues obnubilés par les difficultés de la vie.

 

Je n'ai jamais arrêté de marcher. Régulièrement, j'use mes chaussures sur les pavés de ma vie. Je ne peux m'en passer, lorsque je n'ai pas le temps ou la force de me promener, je me fane et m'angoisse.

 

Je continuerai à avancer à pas cadencés sur du béton ou dans les prés. Je sais d’expérience que la seule façon de vraiment connaître et comprendre un endroit, est de le découvrir avec ses pieds.

 

Vu le prix de l'essence ça m'arrange...

 

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07/06/2015
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